ADVERTISEMENT

ADVERTISEMENT

ADVERTISEMENT

Le renard est loin d’être un nuisible : il nous protège contre la maladie de Lyme

Le renard : un animal injustement mal perçu

Le renard, omniprésent dans nos campagnes, traîne une réputation de nuisible qui lui colle à la peau. Souvent dépeint dans les contes comme un voleur fourbe, il est considéré comme une menace pour les poules et les fermes. Cette image négative masque pourtant son rôle essentiel dans notre écosystème. En réalité, le renard contribue à la régulation d’une maladie potentiellement dangereuse pour l’homme : la maladie de Lyme.

Comment le renard combat la maladie de Lyme ?

Chassé et malmené par l’Homme, le renard reste pourtant un acteur clé dans la lutte contre la maladie de Lyme. La principale cause de cette maladie est une bactérie, Borrelia burgdorferi, transmise par les tiques qui parasitent les petits rongeurs comme les mulots et les campagnols. Le renard, en se nourrissant de ces rongeurs, réduit leur nombre, et par conséquent, le nombre de tiques infectées. Ainsi, moins de tiques signifie moins de risques pour l’Homme de contracter la maladie de Lyme.

Une étude menée aux Pays-Bas, sur une superficie de 20 hectares de forêt, a révélé que les zones à forte densité de renards comptaient beaucoup moins de tiques infestées. En présence de nombreux prédateurs, les rongeurs restent cachés, limitant ainsi leur exposition aux tiques. Cette régulation naturelle aide non seulement à diminuer la propagation de la maladie, mais elle protège aussi les cultures agricoles en contrôlant la population de rongeurs nuisibles.

ADVERTISEMENT

ADVERTISEMENT

Laisser un commentaire