La lumière infrarouge stimule la production de mélatonine intracellulaire, une forme puissante d’antioxydant produite directement dans les mitochondries. Ce n’est pas la mélatonine du sommeil, mais une défense locale contre le stress oxydatif, un processus impliqué dans le vieillissement cellulaire et de nombreuses maladies.
La COVID-19 comme révélateur métabolique
Le tournant dans la carrière du Dr Schwelt survient pendant la pandémie de COVID-19. Contrairement à ce qu’il attendait en tant que spécialiste des voies respiratoires, les patients en soins intensifs n’étaient pas uniquement atteints de maladies pulmonaires, mais plutôt de pathologies métaboliques : obésité, diabète, insuffisance rénale, démence. Tous ces cas ont un point commun : un dérèglement des mitochondries. Selon lui, le virus SARS-CoV-2 aggravait ce dérèglement en s’attaquant au récepteur ACE2, une composante du système antioxydant mitochondrial.
Or, dans le même temps, des données cliniques montraient que les patients ayant un taux élevé de vitamine D survivaient mieux au COVID. Pourtant, les suppléments n’amélioraient pas les résultats une fois la maladie déclarée. La raison ? Selon Schwelt, la vitamine D n’est qu’un marqueur d’exposition solaire. Les bénéfices réels viendraient de l’infrarouge solaire et de ses effets métaboliques profonds sur les cellules, pas uniquement de la vitamine D elle-même.
Des données scientifiques solides
Une étude brésilienne renforce cette hypothèse. Des chercheurs y ont conçu une veste équipée de LEDs diffusant de l’infrarouge à 940 nanomètres. Portée par des patients hospitalisés atteints du COVID-19, elle a permis de réduire la durée moyenne d’hospitalisation de 12 à 8 jours. Aucun effet placebo possible : les patients ne voyaient ni ne sentaient la lumière.
ADVERTISEMENT